lunes, 28 de enero de 2008

À Paris

La première fois que je l'ai vu, il m'a dit:
-Il faut que tu sois mon ami.
Je l'ai regardé stupéfait. Je ne l'avais jamais vu, mais j'ai répondu:
-D'accord, je vais être ton amie.
-Je veux aller à Paris.
-Tu as de l'argent?
-Non.
-Et comment tu vas y aller?
-À pied.
-Ah?? Il y a l'Océan Atlantique, n'oublie pas!
-L'Océan Atlantique? Qu'est-ce que c'est?
-C'est de l'eau, l'eau qui ne te permettra pas d'aller à Paris.
-Uh... c'est un océan méchant, donc.
-Oui, très méchant.
-Mais je peux y aller en avion.
-Tu n'as pas d'argent.
-C'est vrai... je n'en ai pas. Et pourquoi je n'en ai pas?
-Mmm... parce que...
-Parce que je suis un cochon quelconque, n'est-ce pas?
-Peut-être...
-Il faut que je danse ou que je chante pour avoir de l'argent?
-Je ne sais pas...
-Il faut que je vole?
-Oh, voilà la solution! Tu aurais beaucoup d'argent, et tu voyagerais très vite.
-Mais c'est immoral.
-Oui, tu as raison. C'est immoral, et impossible. Il reste seulement une chose à faire.
-Quoi?
-Mais c'est très dangereux...
-Dis-moi, mon ami, j'aurai n'importe quoi!
-Il faut que tu sois mangé.
-Ahhh?
-Oui, tu vas gagner de l'argent, si tu fait cela.
-Oh... mais...
-Tu veux aller à Paris?
-Bien sûr, mais...
-Alors, il ne reste rien à faire.
-D'accord... Mange-moi, mon ami, mange-moi.

viernes, 25 de enero de 2008

L’origine de l’obésité des cobayes

Il était une fois un cobaye très très gros. Tout le monde avaient peur de lui parce que son ventre était trop grand. Mais ce cobaye n’était pas méchant. Au contraire, il était excesivement tendre et gentil. Les autres cobayes lui demandaient: “Pourquoi vous êtes obèse?” Et il répondait: “Parce que je suis savant, mes
amis, parce que je suis trop savant.” “Ahhhh…”, les cobayes soupiraient. Ce cobaye savant s’appelait Robertito. Il avait étudié toute sa vie, depuis qu’il était un petit cobaye, donc il connaissait beaucoup de choses. En réalité, il connaissait absolument toutes les choses. Alors, quand les autres cobayes ont connu son
secret, ils ont médité largement. Ensuite, un cobaye malin a dit: “Écoutez-moi!! Ce cobaye, il est trop gros, donc il est très savant. On veut aussi être savant.
Mais, pour cela, on doit beaucoup manger, mes amis, on doit beaucoup manger…”Ainsi, les autres cobayes ont commencé à manger n’importe quoi. Ils ont mangé comme des cochons. Tout le temps, tous les jours, la seule chose qu’ils faisaient c’était manger. Puis, Robertito leur a demandé: “Mes amis, pourquoi est-ce que vous avez tant grossi???”. Et les cobayes lui ont répondu: “Parce qu’on voulait être savant, notre ami, parce qu’on voulait être aussi savant que vous!!!!” Robertito les a regardé stupéfait. Après, il a dit: “Mes amis, excusez-moi, mais vous n’êtes pas savant. Vous êtes idiots, et, maintenant, vous êtes aussi obèse!!!!”. Désormais, les autres cobayes ont su qu’ils n’était pas savant. Tout de même, au moins ils ont su qu’ils était cochons. Des petits cochons. Donc ils ont été gais.

jueves, 3 de enero de 2008

Más estivales y subordinadas

El calor que sofoca
y los problemas que transpiran a más no poder.
La gente
que ya no sabe cuál es la parte correcta del cerebro
que se debe hidratar con prioridad.

Un anciano que mira el cielo
y se pregunta por qué carajo todavía es de día,
que protesta “en mi tiempo, esto no pasaba”.

Ciudades lejanas
que celebran un año
que se dice nuevo.
La gente de acá,
que se sigue merendando al viejo,
con mate y pan dulce.

Un gato que ronronea a la sombra de su dueño.
Que hace lo que todo gato:
finge cariño
pero sueña con la libertad de su felino espíritu.

Un tipo que,
recién iniciado en la infidelidad,
no acierta ni una palabra ante su esposa,
que lo descubre en bolas
y haciéndose el voyeur.

Una puta que no escapa al feriado.
Que besa a un cliente casi niño,
que lo acaricia
con ternura
para que acabe de manera más dulce.

El joven
que sigue escribiendo en su cuaderno.
Que vuelve a tachar de vez en cuando,
pero que ya no le pido
ni decencia
ni poesía
ni renglón.